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Compositeur Musique additionelle Librettiste Parolier Metteur en scène Chorégraphe Producteur création Producteur version




Musical
0001 - Nobody Home (1915)
Musique: Jerome Kern
Paroles:
Livret: Guy Bolton • Paul Rubens
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

1er "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: Nobody Home a été le premier des musicals du Princess Theatre, et alors que P. G. Wodehouse ne faisait pas encore partie du futur et célèbre triumvirat du Princess Theatre, Guy Bolton a été le librettiste et Jerome Kern a composé la plupart de la musique. Le spectacle a connu une série un peu modeste à New York, mais a connu un grand succès en tournée. L’œuvre était vaguement basée sur une comédie musicale londonienne antérieure appelée « Mr. Popple (d’Ippleton) » avec livret, paroles et musique de Paul A. Rubens, qui a ouvert le 14 novembre 1905 à l’Apollo Theatre pour 173 représentations (George P. Huntley était Freddy Popple, le rôle joué à New York par le comédien britannique Lawrence Grossmith, le frère de la star de Broadway George Grossmith). Outre Kern et Bolton, un certain nombre de personnes ont été impliquées dans la production de Broadway, qui, en passant, n’a repris aucune des chansons de Rubens de la version 1905. Les trois principaux paroliers étaient Herbert Reynolds alias M. E. Rourke, Schuyler Greene et Harry B. Smith, avec un texte supplémentaire de Grossmith (pour son spectacle « Bed, Wonderful Bed », avec de la musique de C. W. Murphy et Dan Lipton). Otto Motzan a contribué quelques numéros.

Résumé:

Création: 20/4/1915 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 135 représ.



Musical
0002 - Very Good Eddie (1915)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Schuyler Green
Livret: Guy Bolton • Philip Bartholomae
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

2ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: Le spectacle était le deuxième de la série des "Musicals du Princess Theatre", après "Nobody's Home" (1915). Cela a été un succès pour Bolton et Kern, se jouant durant 341 représentations, les à d’autres collaborations réussies. Et à de nombreuses reprises. L’intrigue grotesque concerne trois couples et un professeur de chant fou de sexe qui montent à bord d’un bateau Hudson River Day Line à Poughkeepsie, New York. Le chaos s’ensuit quand deux des couples se croisent et accidentellement des partenaires commerciaux. L’aventure de style vaudeville se poursuit dans un hôtel, où les clients entrent et sortent des chambres tandis qu’un employé de bureau en état d’ébriété essaie de trier la folie. Cela a été suivi par un succès encore plus grand en 1917, "Oh, Boy!" et plusieurs autres, tous avec des décors américains modernes et des changements de scène simples (un seul décor pour chaque acte) pour mieux convenir au petit théâtre, évitant les traditions d’opérette qui fourmiliaient de lieux et de paysages élaborés. Dans "Very Good Eddie", les invités ont des noms comme Gay Anne Giddy, Fullern A. Goat, Tayleurs Dummee et Always Innit, et le professeur de chant a un élève appelé "Lily Pond" (une allusion probable au changement de nom d’une ville dans le Maryland de Lily Pond à Lilypons en l’honneur de la soprano d’opéra Lily Pons). Produite par Elisabeth Marbury et F. Ray Comstock, la production originale de Broadway a ouvert le 23 décembre 1915 au Princess Theatre. En mai 1916, il déménage au Casino Theatre et, en septembre, au 39th Street Theatre, avant de retourner au Princess Theatre pour terminer sa série le 14 octobre 1916, après un total de 341 représentations. La distribution comprenait Ernest Truex et Helen Raymond. Les décors ont été conçus par la décoratrice d’intérieur Elsie de Wolfe, qui a également coordonné les costumes. Cette création a débouché sur une production australienne en 1917 mettant en vedette Barry Lupino, et une production londonienne en 1918 au Palace Theatre. En 1975, le Goodspeed Opera House, à East Haddam, dans le Connecticut, propose une reprise du spectacle et incite les producteurs à le transférer à Broadway. Après trois avant-premières, il ouvre le 21 décembre 1975 au Booth Theatre, où il donne 304 représentations. La distribution, dirigée par Bill Gile et chorégraphiée par Dan Siretta, comprenait Charles Repole, Virginia Seidel, James Harder et Travis Hudson. L’année suivante, une tournée américaine suit. En 1976, la comédie musicale est présentée pour 411 représentations au Piccadilly Theatre dans le West End de Londres. La distribution comprenait Prue Clarke. En plus des paroliers originaux, les productions de 1975 à 1976 comprennent des paroles de P. G. Wodehouse, d’Anne Caldwell, de Frank Craven et de Graham John.

Résumé: L’intrigue grotesque concerne trois couples et un professeur de chant fou de sexe qui montent à bord d’un bateau de l'Hudson River Day Line à Poughkeepsie, New York. Le chaos s’ensuit quand deux des couples se croisent et s'échangent accidentellement leurs partenaires commerciaux. L’aventure de style vaudeville se poursuit dans un hôtel, où les clients entrent et sortent des chambres tandis qu’un employé de bureau en état d’ébriété essaie de trier la folie. En détail… Le bateau Catskill de l’Hudson River Day Line s’arrête pendant quinze minutes à Poughkeepsie. Dick Rivers monte à bord. Il est tombé amoureux d’Elsie Lilly, l’élève de Mme Matroppo. Pour être seul avec Elsie, il supplie Mme Matroppo de le laisser interviewer la jeune fille pour un article de magazine. Elle est d’accord. Mais Elsie n’est pas facilement ne se laisse pas facilement courtiser. Elle connait bien Rivers et suggère qu’il est toujours amoureux de "Some Sort Of Somebody". Les jeunes mariés Eddie et Georgina Kettle embarquent. Il est évident, d’après leurs incessants aboiements, que Georgina est déterminée à porter le pantalon de la famille — même si le pantalon du petit Eddie est probablement trop petit pour elle. Ils sont suivis de deux autres jeunes mariés, Percy et Elsie Darling. Les Darling et les Kettles se rencontrent, et Eddie et Percy s’avèrent être de vieux camarades de classe. Tous les quatre se réjouissent, "Isn't It Great To Be Married?" ("N’est-ce pas génial d’être marié?") Georgina et Percy quittent le bateau — l’un pour envoyer un télégramme, l’autre pour trouver des bagages manquants — et le navire part sans eux. Eddie et Elsie, seuls, découvrent qu’ils n’ont même pas assez d’argent pour un repas. Rivers apparaît, et Eddie, qui le connaît, est forcé de prétendre qu’Elsie est son épouse. Rivers prête à Eddie l’argent dont il aura besoin. Il dit aussi à Eddie que la vieille flamme d’Eddie, Elsie Lilly, est sur le bateau. Eddie et sa "Mrs." s’assoient non seulement pour dîner mais aussi pour des cocktails. Rivers revient et présente Mme Matroppo à « M. et Mme Kettle ». En plus de ses martinis, Eddie commande du champagne pour tout le monde. Ils célèbrent avec "Wedding Bells Are Calling Me" ("Les cloches du mariage m’appellent"). Au Rip Van Winkle Inn, Rivers et Elsie Lilly rêvent des joies « On The Shore At Le Lei Wi ». Eddie et son Elsie, de plus en plus nerveux de leur mascarade, découvrent maintenant qu’il n’y aura pas de bateau de retour — ni de train — avant le lendemain. Il n’y a rien à faire pour eux à part de passer la nuit… À l’étonnement du réceptionniste, ils demandent des chambres séparées. Une fois qu’ils ont signé le registre, Eddie renverse soigneusement de l’encre dessus pour cacher sa présence. Rivers est aussi perplexe que n’importe qui par le comportement d’Eddie, insistant qu’il agirait différemment "If I Find The Girl" ("Si je trouve la fille"). Madame Matroppo surprend Eddie qui s’enfuit pour dîner seul et lui ordonne de retourner à l’étage pour dîner avec sa "femme." Eddie regrette d’être si petit qu’il doit porter un "Size Thirteen Collar." Georgina et Percy arrivent mais, avec la caisse ruinée, ne peuvent pas être sûrs qu’ils sont venus au bon hôtel. Mme Matroppo, qui ne se rappelle jamais les noms correctement, leur assure que les seules jeunes mariés sont appelées "Fish". Puisqu’il est tard, ils prennent aussi deux chambres et se dirigent vers leur lit. Georgina, apprenant que la femme de Darling s’appelle Elsie, monte avec le sentiment malaisé qu’elle est la même Elsie qu’Eddie aimait il y a longtemps. Une souris effraie Elsie Darling qui sort de sa chambre, et quand elle frappe à la porte d’Eddie, il la réconforte, lui conseillant d’être aussi courageuse que les "Babes In The Wood." Le lendemain matin Percy et Georgina rencontrent Rivers, qui leur dit qu'Eddie Kettle et sa femme sont à l’auberge. Mais c’est un Eddie changé qui descend. Il a appris à se débrouiller, et quand il ordonne à Georgina de s’asseoir, elle le fait. À l’embarquement, Georgina donne bruyamment des ordres sur les bagages et distribue les pourboires. Mais la prétention de Georgina masque sa naïveté. Eddie, dans sa force retrouvée, ordonne à Georgina de s’asseoir, le greffier enchanté crie avec admiration, "Très bien, Eddie."

Création: 23/12/1915 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 341 représ.



Musical
0003 - Have a Heart (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale: Henry W. Savage
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: La saison 1916-1917 a été très chargée pour Jerome Kern. Plus tôt dans la saison, il avait collaboré à des chansons pour les "Ziegfeld Follies of 1916", le musical londonien "Theodore and Co.", et les musicals de Broadway "Miss Springtime" et "Go to It", puis, au cours d’une période de six semaines commençant à la mi-janvier 1917, il a écrit trois partitions complètes pour "Have a Heart", "Love o’ Mike", et "Oh, Boy!". "Have a Heart" et "Oh, Boy!"étaient des spectacles intimes du Princess Theatre (bien que seul le dernier y ait été joué) et ils ont façonné l’équipe de base du Princess Theatre, composée du compositeur Kern, du parolier et écrivain P. G. Wodehouse, et de l’écrivain Guy Bolton. "Have a Heart" s'est joué pendant seulement deux mois, mais il a offert une note délicieuse qui comprenait « You Said Something » et « Honeymoon Inn ». L'intrigue très légère tournait autour du mariage quelque peu fragile du propriétaire du grand magasin « Ruddy » Schoonmaker (Thurston Hall) et de son épouse Peggy (Eileen Van Biene). Les deux décident de raviver leur flamme en partant pour une deuxième lune de miel à l’hôtel Ocean View, et le tract publicitaire du spectacle soulignait que « beaucoup de comédie s’ensuit » avec les apparitions de parents, d’amis et d’invités de l’hôtel.

Résumé:

Création: 11/1/1917 - Liberty Theatre (Broadway) - 76 représ.



Musical
0004 - Oh Boy! (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

4ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: "Oh, Boy!" de Jerome Kern a été le musical ayant la plus longue série de la saison 1916-1917 à Broadway, et avec ses 463 représentations elle a été le plus gros succès de tous les musicals du Princess Theatre. Le spectacle présente « Till the Clouds Roll By », l’une des chansons les plus populaires de Kern, qui servira plus tard de titre à la biographie musicale du film de la MGM de 1946 sur le compositeur (joué par Robert Walker).

Résumé: L'intrigue de "Oh Boy!" suit un jeune homme qui se marie malgré les objections d'une riche tante. Pendant que sa nouvelle épouse est absente, il laisse une collégienne se réfugier chez lui afin d’éviter d'être arrêtée. Mais sa femme revient de façon inattendue, et après quelques malentendus innocents, tous les soupçons sont résolus.

Création: 19/2/1917 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - représ.



Musical
0005 - Leave It to Jane (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Leave It to Jane" était la dernière création musicale en date de l'équipe du Princess Theatre: Jerome Kern, le librettiste Guy Bolton, et le parolier et co-librettiste P. G. Wodehouse. La seule raison pour laquelle la production a ouvert au Longacre Theatre au lieu du Princess Theatre est que le musical précédent de l’équipe, "Oh, Boy!", triomphait toujours au Princess Theatre. "Leave It to Jane" a du être créé ailleurs et a connu une série de 167 représentations avant de se lancer dans un US Tour qui comprenait des retouches mineures à la partition : « The Siren’s Song » a été déplacé du deuxième au premier acte, et le duo de la fin du premier acte « What I’m Longing to Say ». a été supprimé et remplacé par « The Crickets Are Calling ».

Résumé: L’histoire concerne la rivalité entre l’Atwater College et le Bingham College en matière de football et fait la satire de la vie universitaire dans une ville du Midwest américain. Jane est la mascotte de l'Atwater College, car elle a toujours une solution au moindre problème. Tout le corps étudiant la salue. Pour renforcer l'équipe de football perdante de son école, Jane courtise Billy, le quarterback star de l’école rivale. Envoûté, il accepte de jouer pour l’Atwater College. Alors que Jane se rend compte qu'elle est tombée amoureuse de Billy, lui se rend compte qu'il a été manipulé par la jeune fille. Mais Jane n'aura besoin que d'un duo d'amour – il est vrai écrit par Kern et Wodehouse – "What I'm Longing to Say" pour arranger les choses, avant que Billy ne mène l'équipe d'Atwater à la victoire.

Création: 28/8/1917 - Longacre Theatre (Broadway) - 167 représ.



Musical
0006 - Riviera Girl (The) (1917)
Musique: Emmerich Kalman
Paroles:
Livret: Bela Jenbach • Guy Bolton • Leo Stein • P.G. Wodehouse
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Die Csardasfurstin" (alias "The Gypsy Princess" et "The Czardas Princess" quendra à Broadway "The Riviera Girl") est créée à Vienne le 17 novembre 1915, au Johann Strauss Theatre avec de la musique d’Emmerich Kalman et un livret de Leo Stein et Bela Jenbach. Le livret de l’adaptation américaine était de Guy Bolton et P. G. Wodehouse et les paroles américaines de Wodehouse. Bolton et Wodehouse ont uni leurs forces pour que leur collaborateur du Princess Theatre, Jerome Kern, compose une chanson: “(We’ll Build) A Little Bungalow in Quogue,”, dans laquelle un couple étourdi vante les joies de la vie à la campagne où ils peuvent cueillir des tomates directement sur les arbres et regarder les poules pondre des omelettes.

Résumé:

Création: 24/9/1917 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 100 représ.



Revue
0007 - Miss 1917 (1917)
Musique: Jerome Kern • Victor Herbert
Paroles: Harry B. Smith • Henry Blossom • Otto Harbach
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale: Charles Dillingham • Florenz Ziegfeld
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

En 1916, Charles Dillingham et Florenz Ziegfeld avaient produit "The Century Girl", avec de la musique d’Irving Berlin. Malgré des critiques légèrement positives, le spectacle a fermé sans récupérer son investissement. Lors de leur prochaine production, qui devait s’appeler "Miss 1917", ils embauchèrent Jerome Kern et Victor Herbert pour composer la partition et Guy Bolton et P.G. Wodehouse pour collaborer à la rédaction du livret. Kern et Bolton avaient collaboré aux musicals du Princess Theatre, dont "Very Good Eddie" (1915). L’humoriste et dramaturge britannique Wodehouse les a rejoint ensuite pour plusieurs comédies musicals novateurs, dont "Oh, Boy!" (1917).

Genèse:

Participation de George Gershwin

Le spectacle est surtout connu aujourd’hui comme l’introduction de George Gershwin dans le théâtre musical. Pendant les répétitions de « Miss 1917 », Gershwin dirige l’orchestre et joue du piano. Embauché en octobre 1917, il reçoit 35$ par semaine. À mesure que la période de répétition se prolongeait, Gershwin gagnait de plus en plus d’argent. En travaillant pour ce spectacle, Gershwin et son frère Ira Gershwin se sont liés d’amitié avec Herbert et Kern, entrant ainsi "en contact avec certaines des grandes figures de Broadway". Les concerts du dimanche soir organisés à New York par la distribution du spectacle ont dès lors permis à Gershwin de présenter "There’s More to a Kiss Than the Sound" et "You-oo, Just You" (de Gershwin, toutes deux avec des paroles d’Irving Caesar). Gershwin a donc commencé à travailler à Broadway comme pianiste de répétition pour la comédie musicale « Miss 1917 » de Jerome Kern et Victor Herbert. En quelques mois, son talent de compositeur a été remarqué par tout le monde dans la troupe et il a rapidement été engagé par Harms Music. Son implication avec « Miss 1917 » le porte à l’attention du producteur de musique Harry Askins, qui le mentionne à son tour à Max Dreyfus, "l’un des géants de l’édition musicale"

Production de Broadway en 1917

Les producteurs du spectacle "avaient exigé une mise en scène extrêmement élaborée pour cette revue", de sorte qu’aucun try-out avant Broadway n’a pu avoir lieu, et le spectacle a été présenté en première directement à Broadway le 5 novembre 1917, au Century Theatre. La production a été mise en scène, dirigée et supervisée par Ned Wayburn, avec des chorégraphies d’Adolph Bohm. L’équipe de création comprenait également le scénographe Joseph Urban, qui a construit une plateau tournant. La conception des costumes a été confiée à huit designers, dont Paul Chaflin, Willy Pogany et Max Weldy. La distribution originale mettait en vedette l’humoriste Lew Fields, Andrew Tombes et Vivienne Segal. George White, Ann Pennington, Charles King, Bessie McCoy Davis, Bert Savoy, Irene Castle, Marion Davies, Lilyan Tashman et l’équipe comique Van and Schenck ont également participé à l’événement. Kern voulait à l’origine que Segal chante "They Didn’t Believe Me" dans la revue, mais Dillingham et Herbert ont préféré qu’elle chante "Kiss Me Again". Le fait que Segal se soit rangé du côté de ces derniers a provoqué de lourdes réactions. Selon un membre de l’équipe de production, les répétitions techniques ont été interrompues plusieurs fois en raison de désaccords au sujet de la mise en scène et de la chorégraphie; à un moment donné, Kern a cherché à arrêter le spectacle, mais Ziegfeld ne l’a pas voulu. Le spectacle a reçu des critiques élogieuses. Bien que Castle ait été félicitée par les spectateurs, elle était malheureuse sur scène sans son mari et partenaire de danse habituel Vernon Castle: "Je me suis retrouvée désespérément perdue en solo. Je n’avais aucune formation pour danser seule et je n’aurais jamais dû essayer.» Malgré ces critiques positives, la revue n’a pas réussi à attirer un public; au moins pas assez pour payer la somptueuse production. Castle, White et d’autres furent libérés par les producteurs et le spectacle a fermé ses portes le 5 janvier 1918, après seulement six semaines de représentations.

Et après…

Un mois après la fermeture de « Miss 1917 » à Broadway, le 21 février 1918, les accessoires utilisés dans le spectacle ont été vendus aux enchères, recueillant 11300 $, selon le New York Times. La plupart des accessoires mis aux enchères ont été achetés par J. J. Shubert. Le lendemain, Sam Harrison du New Amsterdam Theatre a racheté les droits de production. Un transfert à Londres, prévu pour mars 1920, ainsi qu’une tournée nationale américaine ont dû être annulés. Selon le New York Times, l’équipe de création ne permettrait pas à Ziegfeld de proposer le spectacle à l’échelle internationale en raison des changements prévus de mise en scène et d’intrigue par lesquels il espérait rendre l’humour plus accessible au public international.

Résumé:

Création: 5/11/1917 - Century Theatre (Broadway) - 72 représ.



Musical
0008 - Oh, Lady! Lady!! (1918)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

5ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"
Oh, Lady! Lady!! est un musical avec de la musique de Jerome Kern, un livret de Guy Bolton et P. G. Wodehouse et des paroles de Wodehouse. Il a été écrit pour le Princess Theatre sur Broadway, où il a été créé en 1918 et a tenu l'affiche durant 219 représentations. L’histoire concerne un jeune homme engagé, Bill, dont l’ex-fiancée arrive inopinément le jour de son mariage. Bill travaille pour convaincre son ancienne flamme qu’il n’était pas digne de l’épouser, mais ses efforts maladroits entachent son image auprès de sa nouvelle fiancée, dont la mère déteste déjà Bill. Deux escrocs causent d’autres complications.

Genèse: Princess Theatre Musical Le Princess Theatre était un petit Théâtre de Broadway qui ne pouvait accueillir que 299 personnes. L’agent du théâtre, Elisabeth Marbury, a exhorté le compositeur Jerome Kern et le librettiste Guy Bolton, plus tard rejoints par l’humoriste britannique et parolier / dramaturge P. G. Wodehouse d'écrire une série de musicals adaptés à ce théâtre, avec un style intime et des budgets modestes. Ces «Princess Theatre shows» avaient des intrigues cohérentes et intelligentes qui fournissaient une alternative aux autres divertissements musicaux qui dominaient alors Broadway: revues étoilées et extravagances de Florenz Ziegfeld, les reprises de Gilbert et Sullivan et des adaptations extravagantes d’opérettes européennes. Après un modeste succès, Nobody's Home () (1915), Kern et Bolton remportent un succès avec un musical original intitulé Very Good Eddie () (1915). Wodehouse s’est joint à l’équipe pour un autre succès, Oh, Boy! () (1917), qui s'est joué à 463 reprises. Deux autres de leurs spectacles écrits pour le théâtre se sont joués dans d’autres théâtres pendant les longues séries de Very Good Eddie () et Oh, Boy! (). Les spectacles mettent en vedette des décors américains modernes et des changements de scène simples (un décor pour chaque acte) en fonction du petit théâtre, évitant les traditions d’opérette des lieux étrangers et des paysages élaborés. La collaboration a été très appréciée. Selon Gerald Bordman, dans The Musical Times: «These shows built and polished the mold from which almost all later major musical comedies evolved. As they all dealt with the smart set they were stylishly mounted .... The characters and situations were, within the limitations of musical comedy license, believable and the humor came from the situations or the nature of the characters. Kern's exquisitely flowing melodies were employed to further the action or develop characterization. ... P. G. Wodehouse, the most observant, literate, and witty lyricist of his day, and the team of Bolton, Wodehouse, and Kern had an influence which can be felt to this day.» Try-Out et creation à Broadway Oh, Lady! Lady!! débute à Albany, New York, le 7 janvier 1918 au Bleecker Hall. Après quelques révisions et autres Try-Out, le musical a ouvert au Princess Theatre le 1er février 1918, où elle a reçu de très bonnes critiques unanimes. Le spectacle a été produit par William Elliott et F. Ray Comstock et mis en scène par Robert Milton et Edward Royce. Il avait pour vedette Vivienne Segal (Mollie Farringdon), l’un de ses premiers rôles, et Carl Randall (Bill Finch). Florence Shirley jouait Fanny Welch, une voleuse de bijoux. Lors des premiers Try-Out, le spectacles avait pour titre Say When, mais le titre définitif a été tiré d’une phrase accrocheuse d'un spectacle de 'Minstrels'. Une des chansons de Vivienne Segal, Bill, a été coupée juste deux jours avant l’ouverture du spectacle. Dans la chanson, Mollie réfléchit à son amour pour un jeune homme que sa mère n’aime pas. Kern ré-utilisera cette chanson neuf ans plus tard, avec une musique légèrement révisée et des paroles réécrites par Oscar Hammerstein II, dans Show Boat () (1927), don’t elle sera une des 'tubes'. Des désaccords financiers ont surgi entre Wodehouse et Kern, et Oh, Lady! Lady!! a été le dernier succès de la série des "Princess Theatre Musicals". Les deux artistes ont poursuivi d’autres projets. Kern et Wodehouse ont continué à travailler séparément avec Bolton. Le trio se réunit une seule fois pour un autre spectacle en 1924, Sitting Pretty (), au Fulton Theatre.

Résumé: L’histoire commence dans un domaine de Long Island le jour du mariage de Bill Finch (Carl Randall) et Mollie Farrington (Vivienne Segal), mais Bill est mal à l’aise parce qu’il a été fiancé à May Barber (Carroll McComas) et il a peur qu'elle se présente à la cérémonie et de cause des ennuis. Pendant ce temps, le témoin de Bill, Hale Underwood (Harry C. Browne), mentionne que dans le train de Manhattan à Long Island, il a remarqué un magnifique personnage. Le public découvre évidemment très rapidement qui est cette femme très attirante qui arrive en train… May a en fait été engagée par la mère de Molly comme couturière pour le mariage. May rappellera à Bill qu'ils sont toujours fiancés. Mais très vite, elle lui avouera qu'elle ne s'intéresse plus à lui, mais plutôt à Hale… Bien sûr, la fin du spectacle est heureux car on y célèbre un double mariage: celui de Bill et Mollie celui de Hale et May.

Création: 1/2/1918 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 219 représ.



Musical
0009 - Oh, My Dear! (1918)
Musique: Louis A. Hirsch
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

6ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: Après leurs magnifiques succès qualifiés de "The Princess Theatre Musicals", Guy Bolton et P. G. Wodehouse sont revenus à Broadway avec le spectacle "Oh, My Dear!", mais Jerome Kern ne faisait pas partie du nouveau projet et Louis A. Hirsch en était le compositeur. Kern a cependant composé une chanson, « Go, Little Boat » alias « Boat Song ». Les critiques ont trouvé que cette œuvre n'avait pas le même niveau que les autres de la série du Princess Theatre, mais le musical a tenu près de deux cents représentations à New York avant de faire le tour du pays dans une nouvelle version post-Broadway.

Résumé: La farce se déroule à la Rockett Health Farm, dirigée par le docteur Rockett (Frederick Graham), et parmi les invités se trouve Willie Burbank (Roy Atwell) qui est là pour s’occuper de la pension alimentaire impayée due à sa femme, Jennie Wren (Juliette Day). Lorsque l’héritier d’Allenby Umbrella, Bruce Allenby (Joseph Santley), fait atterrir son avion sur le terrain du sanatorium, le complot exige que Bruce se fasse passer pour Willie et que Jennie prétende être son mari, à la grande consternation de la fille de Rockett, Hilda (Ivy Sawyer), qui aime Bruce. Il va sans dire que, par le final, toutes les confusions, complications et mascarades sont éclaircies et tout le monde est plus ou moins sur la voie d’une fin heureuse.

Création: 27/11/1918 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 189 représ.



Musical
0010 - Sally (1920)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Clifford Grey
Livret: Guy Bolton
Production originale: Florenz Ziegfeld
6 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

"Sally" a ouvert au New Amsterdam Theatre à New York le 21 décembre 1920, et, au moment où il a fermé en 1924, si l’on comptabilise les reprises, il était devenu la plus longue série de Broadway à l’époque. À la fin de la décennie, "Sally" se révélerait être parmi les cinq spectacles les plus rentables des années ‘20.

Genèse: Création L’histoire de la création de "Sally" commence avec l’équipe de Jerome Kern, Guy Bolton, et P.G. Wodehouse, trois collaborateurs dont les premiers musicals au Princess Theatre montraient qu’il était possible de créer des spectacles qui n’avaient pas l’opulence tapageuse des opérettes de l’époque. Suite à ce succès, ils furent invités par le producteur le plus extravagant de Broadway, Florenz Ziegfeld, à écrire un spectacle pour sa star (et pas que…) Marilyn Miller. Les trois hommes ont concocté une histoire qui combine l’innocence de leurs musicals précédents avec la somptuosité de la formule des «Follies». Finalement, Wodehouse s’est retiré du projet et Guy Bolton s’est retrouvé seul responsable du livret. De son côté, Jerome Kern semblait totalement indifférent à la perspective de travailler pour un musical produit par Ziegfeld. Une grande partie de sa partition se borne à du recyclage de morceaux de spectacles précédents, y compris "Look for the Silver Lining" et "Whip-poor-will" (avec des paroles de Buddy De Sylva, du flop "Zip Goes a Million"); "The Lorelei" (paroles de Anne Caldwell); et "You Can’t Keep a Good Girl Down" et "The Church 'Round the Comer" (paroles de P.G. Wodehouse). Clifford Grey a fourni les paroles des quelques rares nouvelles chansons de la partition. À la demande de Ziegfeld, qui croyait que Kern était un compositeur symphonique inexpérimenté, Victor Herbert a été engagé pour écrire la musique à "The Butterfly Ballet" dans l’acte trois. Herbert a également dirigé le ballet le soir de la première. Le musical a ouvert le 21 décembre 1920 au New Amsterdam Theatre de Broadway et s’est joué durant 570 représentations, ce qui était l'une des plus longues séries à Broadway à l’époque. Au moment de sa fermeture en 1924, en comprenant les ‘return engagement’, le spectacle se trouve être parmi les cinq plus gros producteurs d'argent des années 1920. Le spectacle ayant été conçu dès le début comme un véhicule pour Marilyn Miller, il faut signaler qu’elle va passer en quelques jour de «danseuse de 22 ans des Ziegfeld Follies» à star. Marilyn Miller continuera à être une star à Broadway jusqu'à sa mort en 1936. Autres versions Le musical a été créé avec succès en 1921 à Londres au Winter Garden Theatre, mettant en vedette les vétérans britanniques de la comédie musicale George Grossmith Jr. et Leslie Henson. Cette version s’est jouée 387 représentations. Il s’est également joué en 1923 en Australie, produit par la société J. C. Williamson. Il y eut des reprises à Broadway en 1923 (au New Amsterdam Theatre) et en 1948 et des reprises à Londres en 1942 (au Prince's Theatre) et en 1952 (Oxford New Theatre). Adaptations La première adaptation cinématographique est un film muet de 1925 mettant en vedette Colleen Moore. Il a été réalisé par Alfred E. Green et produit par le mari de Moore, John McCormick. Le scénario a été adapté par June Mathis. La version du film musical de 1929 fut en fait le troisième long métrage totalement parlé et totalement en couleur de l’histoire du cinéma. Il contient trois des chansons de Kern (" Look for the Silver Lining" , "Sally" et "Wild Rose"). Le reste de la musique a été créée pour le film par Al Dubin et Joe Burke. Marilyn Miller a été embauchée par les Warner Brothers pour reprendre son rôle de la création moyennant une somme extravagante (apparemment 1.000 $ de l'heure pour un total de 100.000$). Le film a été nominé pour un Oscar de la meilleure direction artistique par Jack Okey en 1930. Sally a été présenté sur « The Railroad Hour » - une célèbre émission de radio - le 6 avril 1953. L'adaptation radiophonique de 30 minutes mettait en vedette Gordon MacRae et Lucille Norman.

Résumé: A l’Alley Inn de Greenwich Village, Mme Ten Broek, veuve fortunée et assistante sociale, accompagne un groupe d'orphelins venus postuler pour travailler à la plonge. Le propriétaire de l'auberge choisit Sally Green, mais la fille n'est pas vraiment ravie de son nouveau poste. Seule avec ses camarades, elle avoue ce qu'elle veut vraiment, c'est devenir célèbre comme, par exemple, Jeanne d'Arc. Sally rencontre Connie qui, bien que simple serveur, est en réalité le grand-duc exilé Constantin de Czechogovinia. En raison de son rang élevé, Connie sera autorisé à prendre congé le jeudi suivant pour assister à un bal en son honneur donné par le millionnaire Richard Farquar. Par coïncidence, le fils de Farquar, Blair, vient d'entrer dans l'auberge pour organiser le dîner pour la soirée. Attiré par Sally, il essaie de lui remonter le moral en exhortant la jeune fille pauvre à «Look for the Silver Lining», un conseil qu'elle accepte avec ferveur. Connie, impressionné par le niveau de danse de Sally, s'arrange pour qu'elle se produise à l'auberge. Sont également présents Otis Hooper, un agent théâtral de Squantamville, dans le Maine, et sa fiancée, Rosie Rafferty, qu'il envisage d'épouser dès qu'il gagnera assez d'argent. Ce rêve semble maintenant bien loin car Otis vient d'apprendre que Mme. Nookerova, une célèbre danseuse de ballet française, ne pourra pas assumer son contrat dans la prochaine fête organisée par Farquar. Voir Sally danser donne une idée à Otis: puisque personne ne sait ce à quoi Mme. Nookerova ressemble, il fera passer la jeune orpheline pour la ballerine française. Alors que Sally part avec Otis et Rosie pour organiser leur petite tromperie, Blair revient avec ses amis. Parce que tout le monde est curieux de connaître son dernier amour, le jeune homme avoue ses plans pour extraire Sally de la pauvreté de cette auberge, révélant ainsi son intérêt pour elle. Pendant le bal dans la propriété Farquar de Long Island, l'hôte, en présentant "Mme. Nookerova" à la presse, la décrit comme aussi innocente qu'une primevère (ndlr une fleur). Ce à quoi Sally très énervée rétorque: «I am just zee opposite of primrose. Zere is nossing 'prim' about me!» («Je suis juste à l'opposé d’une primevère. Il n’y a rien de 'prim' à propos de moi!») Portée par la musique, elle révèle qu'elle est, en fait, une rose sauvage («not a prim and mild rose»). Après que Connie ait fait sa grande entrée, lui et Mme Ten Broek trouvent un coin isolé dans lequel ils peuvent être seuls. Répondant aux nombreuses interrogations de la dame sur son pays, le grand-duc l'informe de toutes les choses folles et merveilleuses qui se passent "sur les rives du Schnitza-Kommiski". Blair, intrigué par la forte ressemblance physique entre la ballerine française et Sally, se retrouve à nouveau amoureux. Lorsqu’il voit Sally et Blair ensemble, Otis, l'ami de Rosie et Blair, décrit Mme. Nookerova comme une Lorelei moderne – ce qui mène directement à une chanson sur les anciennes sirènes et modernes. Le succès de Sally étant apparemment assuré, Otis et Rosie sont enfin en mesure de planifier leur mariage dans la petite église "Round the Corner", "juste au-dessus de Madison Square". Mais tout se complique quand Sally convainc Blair qu'elle - c'est-à-dire Mme. Nookerova - est une femme méchante qui a causé la chute de Connie. Au cours de son solo Slavic Dance, Sally est dénoncée avec colère par Blair; ce qui oblige la fille en larmes à admettre sa tromperie. Une fois de plus, cependant, Otis vient à la rescousse. La danse de Sally a tellement impressionné tout le monde qu'il lui obtient un engagement dans les nouvelles Ziegfeld Follies. Dans le Butterfly Ballet de la Ziegfeld Revue, au milieu de chœurs de papillons et de papillons de nuit, Sally danse ce qui lui permet de quitter définitivement son rôle de papillon pour devenir une star des Ziegfeld Follies à part entière. Dans le final, Sally et Blair, Mme Ten Broek et Connie, et Rosie et Otis prononcent tous leurs vœux de mariage alors que les cloches de la joie sonnent dans la petite église au coin de la rue.

Création: 21/12/1920 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 463 représ.



Musical
0011 - Daffy Dill (1922)
Musique: Herbert Stothart
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Guy Bolton • Oscar Hammerstein II
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Le parolier et co-librettiste Oscar Hammerstein II, le compositeur Herbert Stothart, le producteur Arthur Hammerstein et le comédien Frank Tinney ont connu un succès avec Tickle Me (), qui s'est joué plus de 200 représentations à New York et mais aussi dans 17 villes dans deux US Tour distincts pendant un total de sept mois. Mais Daffy Dill n’a pas eu cette chance: sa série à Broadway n’a duré que neuf semaines et l'US Tour a duré un mois dans deux villes…

Genèse:

Résumé: Daffy Dill était techniquement un book-musical qui s'intéressait à deux couples: le premier, un couple-Cendrillon entre Lucy Brown (Irene Olsen), une pauvre vendeuse d'un magasin de lingerie, et le millionnaire Kenneth Hobson (Guy Robertson); le second entre le comique Frank Tinney (Frank Tinney lui-même) et Georgia O’Ramey (Gertie), une vieille-fille affamée bien décidée à trouver un homme, même si dans I’m from the Country, elle annonce qu’elle est une plouc rurale, rustique et provinciale, et qu’elle porte de la flanelle pour ne pas «éternuer et se geler» dans une «chemise en mousseline». Mais le spectacle se transformait souvent en une Revue avec des numéros de danse ou de comiques, et l’intrigue vaguement construite trimballait les personnages un peu partout, de la ville à la campagne, de New York à la Californie. Un sketch illustrait la répétition d’une pièce intitulée «The Coachman’s Heart». Nunnally Johnson, dans le Brooklyn Daily Eagle, a dit qu'il était difficile d'imaginer une chanson «plus drôle» que A Coachman’s Heart et qu'elle était du meilleur burlesque. La soirée comprenait deux fantaisies dansées qui dépeignaient l’histoire de Cendrillon (la première était intitulée Cinderella Meets the Prince et la deuxième At the Stroke of Twelve ...); un Pianologue pour le comique Tinney était apparemment composé de morceaux semi-improvisés; il y avait aussi une pantomime intitulée Pirate’s Gold. Une scène se déroulait dans une cour espagnole en Californie comprenant la chanson My Little Redskin, et une autre dans une fête chinoise où la chanson Chinky Chink était chantée.

Création: 22/8/1922 - Apollo Theatre (Broadway) - 71 représ.



Musical
0012 - Sitting Pretty (1924)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Après Stepping Stones (), Sitting Pretty était la deuxième partition de la saison composée par Jerome Kern, et le musical était une réunion pour Kern, le parolier P. G. Wodehouse, et le librettiste Guy Bolton, l’équipe responsable de tant de spectacles intimes du Princess Theatre à la fin des années 1910.

Genèse: Les chansons de Kern étaient infiniment supérieures à ses contributions pour Stepping Stones (), mais les deux partitions sont parmi les œuvres les moins connues du compositeur. Heureusement, un très bel enregistrement studio de Sitting Pretty a réintroduit la partition et ses délices, y compris les joies délirantes des deux chansons comiques Bongo on the Congo et Dear Old-Fashioned Prison of Mine (alias When It’s Tulip Time in Sing-Sing), qui mettaient en vedette toutes deux un chanteur et danseur, Dwight Frye. Le casting de Frye était bizarre. Il avait joué dans des drames (y compris la production originale de Broadway en 1922 de Six Characters in Search of an Author de Luigi Pirandello), mais jamais dans un musical, et les critiques ont été très divisés sur sa performance. Le New York Times a dit qu’il était la «surprise distincte» de la soirée, qu’il «montrait une étonnante aptitude» pour la comédie musicale avec «une voix parfois juste» et qu’il «dansait d’une manière que Pirandello n’aurait jamais cru possible». Et Heyward Broun, du New York World, a déclaré qu'il avait donné une «performance originale et délicieuse». Mais Arthur Pollock du Brooklyn Daily Eagle le trouvait «mal à l’aise et forcé». Bien sûr, Frye a trouvé l’immortalité au cinéma dans les versions originales de Dracula et Frankenstein (tous deux sortis en 1931): dans le premier, il est devenu fou et a grignoté des mouches, et dans le second, il a tourmenté la créature, puis en est devenue une quand il l’a assassiné. Bien que certains critiques étaient moins enthousiastes au sujet du livret de Bolton, il semble assez joyeux, mais il est vrai qu’il contenait (peut-être à dessein?) une humeur gémissante que quelques critiques étaient plus qu’heureux de partager avec leurs lecteurs : «Un plat irrité est une poêle à frire qui est entrée dans la société»; «La pauvreté est la peau de banane au seuil de la romance»; et «La surdité est une affliction, mais les moustaches sont la faute d’un homme!»

Résumé:

Création: 8/4/1924 - Helen Hayes Theatre (Broadway) - 95 représ.



Musical
0013 - Primrose (1924)
Musique: George Gershwin
Paroles: Desmond Carter • Ira Gershwin
Livret: George Grossmith • Guy Bolton
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Primrose is a musical in three acts with a book by Guy Bolton and George Grossmith Jr., lyrics by Desmond Carter and Ira Gershwin, and music by George Gershwin. It centers on a writer whose story-within-a-story forms the basis of the plot. It was written expressly for the London stage, where it ran for 255 performances in 1924 and 1925. George Gershwin, at 25 years old, was an established songwriter by 1924 when Grossmith and his producing partners, J. A. E. Malone and Edward Laurillard, hired him to produce the score for Primrose for them in London. The musical is the first in which Gershwin wrote some of the orchestrations himself. The year was one of the busiest for Gershwin, as it also included his Rhapsody in Blue and two other musicals. Gershwin's score, and the book by Bolton are old-fashioned for their time, with more in common with the frothy Edwardian musical comedies than with the later Gershwin musicals.

Genèse: Primrose was produced by Grossmith and J. A. E. Malone, who wanted to follow up on their earlier successes composed by Jerome Kern.[2] It opened at the Winter Garden Theatre in London on 11 September 1924 only two months before the Gershwins’ Lady, Be Good! debuted on Broadway. The cast featured comedian Leslie Henson and also included Claude Hulbert, Heather Thatcher and opera baritone Percy Heming. The director was Charles A. Maynard, and the choreographer was Laddie Cliff.[5][6] Extensive excerpts from the score were recorded with original 1924 cast members conducted by Ansell, and have been re-released on CD. P. G. Wodehouse rewrote the lyric of 'When Toby is out of Town' as 'The Twenties are Here to Stay', interpolated into a 1960 revival of Gershwin's Oh, Kay! In their joint memoir Bring on the Girls!, Wodehouse and Bolton relate a story about Grossmith holding auditions for Primrose, where he made a routine request of Sylvia Hawkes, a beautiful young dancer, who later married a series of famous men: "Must I sing, Mr Grossmith?" "Yes, Sylvia, you must. All of you have to sing if you want jobs as showgirls in Primrose. The Gershwin score demands it." "Oh very well," she replied petulantly, and, going down to the floats she handed over a piece of music to the pianist in the pit. The piano struck a chord. "God save our gracious King, Long live our noble King, God save the King." Grossmith, a strict observer of ritual, rose and stood at attention. His minions rose and stood at attention. Guy, on his way to announce his arrival, stood at attention. As the anthem came to the normal stopping point, George started to sit down, but there is more, much more of the fine old chorale than is generally known. James Carey is credited with a three-stanza version; in another version John Bull... has expressed the same sentiment in his own way; while James Oswald... also got into the act. A printing is extant giving them all. Sylvia Hawkes sang them all. The pianist stopped playing, but that didn't stop Sylvia. They wanted her to sing, did they? Well, sing she would. Of course no one dared to call a halt. The national anthem is sacrosanct – especially if you're an actor-manager clinging to the hope of a belated knighthood. An Australian production with Maude Fane and Alfred Frith opened in Melbourne, at His Majesty's Theatre in April 1925, before touring nationally. It was produced by J. C. Williamson's company. The show was not produced on Broadway, where it would have competed with Lady, Be Good!. The American première of Primrose did not take place until 1987, when an unstaged concert production at the Coolidge Auditorium of the Library of Congress was given, without dialogue, together with another Gershwin score, Pardon My English (1933), both conducted by John McGlinn.[10] Soloists included Rebecca Luker and Kim Criswell. The next performance in North America was in 2003, when Musicals Tonight! presented a series of staged concerts at the 14th Street YMCA in New York City's Greenwich Village, with dialogue, but accompanied only by piano, directed by Thomas Mills. Ohio Light Opera mounted the first fully staged American production of the show in 2017.

Résumé: Primrose consists of three interconnected love stories about Freddie and May, Hilary and Joan, and Toby and Pinkie. Freddie is reluctantly engaged to his cousin Joan, but falls in love with amateur golfer May Rooker. Joan, a naive, pretty young socialite, loves dashing Hilary Vane, a successful author of romantic yarns who lives on a houseboat. Hilary is writing a story whose heroine, Miss Primrose, is at a similar impasse. Hilary returns Joan's love, but Freddie and Joan are under the thumb of Sir Barnaby Falls – Joan's guardian and Freddie's uncle – who, for financial reasons, refuses consent to their marrying anyone except each other. The romance of aristocratic Toby Mopham and the vulgar but ambitious beautician Pinkie Peach is impeded by Toby's second thoughts after rashly proposing; he enlists Hilary's to pretend to woo Pinkie so that Toby can catch them in flagrante and break off the engagement. However, Joan also catches Hilary wooing Pinkie. During an eventful dance sequence, Toby overcomes his reluctance to marry, Sir Barnaby gives way, and all three couples are free to marry.

Création: 11/9/1924 - Winter Garden Theatre (Londres) - représ.



Musical
0014 - Lady be good (1924)
Musique: George Gershwin
Paroles: Ira Gershwin
Livret: Fred Thompson • Guy Bolton
Production originale:
6 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

A tous points de vue, Lady, Be Good! a placé les frères George et Ira Gershwin ainsi que les frère et sœur Fred et Adele Astaire dans le panthéon des immortels du théâtre. Ce fut la première collaboration des frères Gershwin à Broadway.

Genèse: Création à Broadway (1924) Lady, Be Good est créé à Broadway au Liberty Theatre le 1er décembre 1924 et ferme le 12 septembre 1925 après 330 représentations. Le musical a été mise en scène par Felix Edwardes et une scénographie de Norman Bel Geddes. Il avait pour vedette les frère et sœur Fred et Adele Astaire. Création à Londres (1926) Le musical a ouvert dans le West End à l'Empire Theatre le 14 avril 1926, avec à nouveau Fred et Adele Astaire. Cela a aussi été un beau succès avec 326 représentations. Les chansons qui ont été les plus remarquées à Londres furent Oh, Lady be Good! et Fascinating Rhythm. Revivals La version de concert de The Encores! de Lady, Be Good s’est jouée du 4 au 8 février 2015. Dirigée par Mark Brokaw et chorégraphiée par Randy Skinner, la distribution met en vedette Tommy Tune et Douglas Sills, avec Danny Gardner et Patti Murin comme acteurs frère et sœur.

Résumé: Acte I: Quartier de Beacon Hill (Rhode Island) Expulsés dans la journée de leur vieille propriété familiale, Dick Trevor et sa sœur Susie se retrouvent le soir même à une fête organisée par la riche Joséphine 'Jo' Vanderwater. Ils y retrouvent notamment leur avocat, 'Watty' Warkins, ainsi que le musicien Jeff White. Il s'avère que Jo a "commandité" l'expulsion, espérant de cette façon "récupérer" Dick dont elle est amoureuse. Mais Shirley, l'amie de Dick, ne l'entend pas ainsi, ni Susie. Watty propose alors à cette dernière une combine lucrative, en se faisant passer pour la veuve de feu Jack Robinson, seul héritier de l'Hôtel du même nom ; de son côté, Dick annonce ses fiançailles avec Jo... Acte II: Trois jours plus tard à Eastern Harbor (Connecticut) Watty et la "veuve" rencontrent, à l'Hôtel Robinson, les membres du Conseil d'Administration. Dick se présente également, ignorant tout de la combine, et s'étonnant de la présence de sa sœur. Arrive aussi à l'hôtel un vagabond, dont Susie est tombée amoureuse à l'Acte I. Mais celui-ci est en réalité Jack Robinson que l'on croyait mort. Il "reconnaît" Susie comme son épouse, au moment où elle et Watty allaient être arrêtés. Plus tard, les protagonistes se retrouvent dans un Yacht Club, à une nouvelle fête où tout s'arrange, avec notamment des projets de mariages…

Création: 1/12/1924 - Liberty Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0015 - Tip-Toes (1925)
Musique: George Gershwin
Paroles: Ira Gershwin
Livret: Fred Thompson • Guy Bolton
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Tip-Toes de George et Ira Gershwin n’a pas été le succès espéré après le triomphe de Lady Be Good (), mais il s'est joué presque six mois à Broadway et a fait des bénéfices, et la production londonienne s'est jouée pendant presque la même durée.

Genèse: Création à Broadway (1925) Tip-Toes a été produit par Alex A. Aarons et Vinton Freedley pour se moquer du boom immobilier de l'époque en Floride, qui était alors à son apogée. Ils ont réuni l’équipe créative de Lady Be Good (), qui avait été un succès l’année précédente avec Fred et Adele Astaire. La production a ouvert à Broadway au Liberty Theatre le 28 décembre 1925 et a tenu l'affiche 192 représentations. Ce ne fut pas du toutle succès espéré, surtout si on le compare à Lady Be Good () sans être un flop, même un échec. Il a été mis en scène par John Harwood. La distribution comprenait Queenie Smith comme Tip-Toes, Allen Kearns comme Steve Burton, Jeanette MacDonald comme Sylvia Metcalf, Andrew Tombes comme Al, et Harry Watson Jr. comme Hen. Création à Londres (1926) Une production dans le West End mettant en vedette Dorothy Dickson, Laddie Cliff, Allan Kearns, John Kirby, Vera Bryer, Peggy Beaty et Evan Thomas ouvre au Winter Garden Theatre le 31 août 1926 où elle se joue pour 182 représentations. Adaptation au cinema (1927) En 1927, le spectacle a été adapté au cinéma, l’un des derniers films muets, mettant en vedette Dorothy Gish comme Tip-Toes (orthographié Tiptoes dans le film) et Will Rogers comme Hen.

Résumé: Acte I Il y a un boom immobilier en Floride en 1925. À la gare de Palm Beach, Rollo Fish Metcalf est surpris d'apprendre que sa femme, Sylvia, désire organiser une fête pour son frère millionnaire, Steve, qui vient lui rendre visite. Il faut dire que Steve va hériter de l’usine familiale. Pour cette raison, Rollo accepte d’attendre les amuseurs vaudevilliens, les "Komical Kayes" (Tip-Toes, son frère Al et Oncle Hen), qui arrivent pour animer la fête de Steve. Mais il s’avère que Rollo a eu jadis un flirt avec Tip-Toes Kaye - qui n’a pas du tout été heureuse de découvrir qu’il était marié - et Sylvia a vu une photo incriminante du couple, permettant de reconnaître la jeune fille… Quand Rollo voit que Tip-Toes est l’une des interprètes de Vaudeville, il paie la troupe pour qu'ils partent. Mais les Kayes sont très pauvres. A un tel point que Tip-Toes a dû voyager dans les valises pour éviter de payer un billet de train. Ils décident de rester à Palm Beach afin de trouver un millionnaire pour que Tip-Toes puisse se marier et devenir riche (ils sont socialement ambitieux). Tip-Toes tombe sur Steve à la gare… Sylvia veut que son frère Steve paraisse plus sophistiqué. Alors elle lui présente deux jeunes filles, Binnie et Denise, qui lui donneront des leçons de danse, d’élocution, de musique, de golf et de bridge. Pendant ce temps, Tip-Toes (grâce à l'argent de Rollo elle pu s'acheter une robe et elle se fait passer pour une fille riche, "Roberta Van Renssalaer") joue un jeu au Palm Beach Surf Club qui la conduit à être embrassée par Steve, dont elle se souvient de la gare. Les deux sont immédiatement et puissamment attirés l’un à l’autre. Le frère de Tip-Toes, Al, rencontre Binnie et Denise, et ils décident tous d’aller au Blues Café. Al et oncle Hen se disputent après que Tip-Toes leur ait dit qu’elle ne voulait pas tromper Steve maintenant qu’elle en était vraiment tombée amoureuse. Tip-Toes est presque écrasée par une voiture et bien qu’elle ne soit pas gravement blessée, elle développe une amnésie et pense qu’elle est vraiment Roberta Van Renssalaer. Al et oncle Hen sont contents. Acte II Tout le monde se prépare pour la fête sur le yacht de Steve le lendemain soir. "Roberta" et Steve sont très heureux de s'êtrte trouvés l'un l’autre. Cependant, comme elle se croit riche suite à l'amnésie, elle dépense plus d’argent qu'en possèdent Al et oncle Hen. Afin de protéger son secret, Rollo dévoile la véritable identité de Tip-Toes à Steve qui déprime. Il confronte Tip-Toes, qui se souvient maintenant qui elle est, mais elle lui dit qu’elle l’aime vraiment et que ce n’est en rien lié à sa fortune. Steve lui révèle alors qu’il est en faillite. Il lui dit de s’en prendre à l’un des autres millionnaires à la fête. Tip-Toes reste à bord du yacht toute la soirée, et quand Steve revient, elle lui confirme qu’elle l’aime, même ruiné, et restera à bord toute la nuit "sans chaperon". Il est persuadé qu’elle dit la vérité. De retour à l’hôtel le lendemain, Tip-Toes paie la note d’hôtel de sa famille en exécutant une de ses danses pour les invités. Steve la demande en mariage et lui offre une bague de fiançailles. Elle est ravie, même si elle suppose que cette bague est fausse puisque Steve n’a plus d’argent. Mais il s’avère que c’est réel, parce que Steve est toujours millionnaire.

Création: 28/12/1925 - Liberty Theatre (Broadway) - 192 représ.



Musical
0016 - Oh, Kay! (1926)
Musique: George Gershwin
Paroles: Ira Gershwin
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Oh, Kay! est un musical avec une musique de George Gershwin, des paroles d'Ira Gershwin et un livret de Guy Bolton et PG Wodehouse. L'intrigue tourne autour des aventures du duc de Durham et de sa sœur, Lady Kay, contrebandiers anglais en pleine prohibition américaine. Kay tombe amoureuse d'un homme qui semble indisponible. Le spectacle est connu pour sa chanson Someone to Watch Over Me.

Genèse: Création et Try-Out Les producteurs Alex A. Aarons et Vinton Freedly ont imaginé Oh, Kay! comme un spectacle qui aurait le style du Princess Theatre, avec un cadre contemporain, des décors simples et une histoire farcique. Gertrude Lawrence, qui a0vait joué dans les revues d'André Charlot de 1924 et 1925, a été choisie comme vedette avant que les chansons ou l’histoire aient été écrites. Conformément au processus créatif typique des premiers musicales américains, George et Ira Gershwin ont écrit la partition de Oh, Kay! avant que les librettistes, Bolton et Wodehouse, ne commencent à travailler sur le livret. Lorsque le livret a été achevé, huit chansons de la partition des Gershwins ont été coupées parce qu’elles ne pouvaient pas être facilement insérés dans le livret. Les représentations des Try-Out à Philadelphie ont duré plus de trois heures, et les producteurs ont donc coupé le prologue (mettant en valeur l'actrice vedette), perdant ainsi les 4 premières chansons, ainsi que Finaletto dans l'acte II. Cela a mis en évidence les éléments drôles de l’intrigue aux dépens des moments plus romantiques, puisque le personnage titre n’apparaît plus qu’après 40 minutes du spectacle. L’histoire a bien saisi l’esprit des Années Folles, mettant en vedette des décors et des personnages familiers au public du théâtre: un manoir décadent de Long Island et des trafiquants notoires (mais comiques). Pendant les répétitions, George Gershwin a acheté une poupée de chiffon dans un magasin de jouets de Philadelphie. La ballade Someone to Watch Over Me a été mise en scène avec Lawrence seule sur scène, serrant la poupée et chantant pour elle. C’était la chanson à succès de la série et est devenu un standard de Gershwin. Création à Broadway (1926) puis Londres (1927) Oh, Kay! a été créé le 8 novembre 1926 à l'Imperial Theatre de Broadway et joué 256 représentations. À Londres, il fut créé au His Majesty’s Theatre à partir du 21 septembre 1927 pour 213 représentations. Revivals Il fut repris au Century Theatre en 1928. Il a été rejoué en 1990 jouée au Richard Rodgers Theatre et au Lunt-Fontanne Theatre avec une distribution entièrement noire. En 1997, une version de concert de Discovering Lost Musicals est jouée au Barbican Theatre de Londres, en utilisant le scénario original (avec Louise Gold dans le rôle-titre). Il y a eu d’autres productions britanniques, dont une production de 1984 à Chichester, dirigée par Ian Judge et mettant en vedette Jane Carr dans le rôle de Kay et Michael Siberry dans celui de Jimmy. Jane How, Edward Hibbert et Gareth Valentine jouaient également dans cette production. Adaptations cinématographiques Oh, Kay! a été adapté en un film muet du même nom en 1928 mais jamais en film sonore. Un enregistrement du musicale fait en 1995, avec Dawn Upshaw, a restauré les chansons The Moon Is On the Sea, When Our Ship Comes Sailing In et Ain’t It Romantic, coupées de la production originale, et a replacé Someone to Watch Over Me à son endroit original, au début de l’acte I.

Résumé: Le fringant Jimmy Winter (Shaw) est un millionnaire qui possède un manoir riverain sur Long Island. Il est la plupart du temps absent car il a une vie romantique bien remplie qui le conduit à l’autel avec sa deuxième épouse, une fille snob de la société Constance Appleton (Sascha Beaumont). Un Lord britannique désargenté, connu sous le nom de The Duke (Gerald Oliver Smith), est devenu contrebandier d'alcool pour afin de se refaire une fortune grâce au dollar facile. Il utilise son yacht pour livrer l'alcool qu'il stocke dans la cave de Jimmy. Lorsque Jimmy rentre chez lui, plus tôt que prévu, avec sa nouvelle épouse, il hésite à faire appel à la justice parce qu’il est tombé amoureux de la sœur de Duke, Lady Kay (Lawrence), qui, avec le faux majordome de Duke, « Shorty » McGee (Victor Moore), fait partie de la bande de contrebandiers. Pendant ce temps, Jimmy découvre qu’il n’est pas légalement marié à Constance parce qu’il n’a jamais officiellement divorcé de sa précédente femme. Constance se défile alors, de vrais et faux agents des Impôts entrent et sortent de l’action, et tout finit bien par un mariage de Kay et Jimmy.

Création: 8/11/1926 - Imperial Theatre (Broadway) - 256 représ.



Musical
0017 - Lido Lady (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Bert Kalmar • Guy Bolton • Harry Ruby • Ronald Jeans
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Au cours des années 20, la scène anglaise se trouva sinistrée, envahie par les compositeurs américains. Leur succès fut tel que plusieurs d'entre eux, et non des moindres (Kern surtout, mais aussi Gershwin, Porter, Rodgers) écrivirent des oeuvres spécialement pour Londres. C'est le cas de cette "Lido Lady", oeuvre de jeunesse de Richard Rodgers, très différente de ses oeuvres américaines des années 40 et 50, et qui ne fut jamais montée à Broadway.

Genèse:

Résumé: Spencer Weldon a découvert une formule pour la fabrication des balles de tennis. L’exploitation de son brevet, commandité par Harrison, homme d’affaires et grand protecteur des sports, les enrichira tous les deux. Harrison a une fille, Betty, qui. comme son père, aime et pratique tous les sports. Elle est aimée de Harry Dauboy, jeune fêtard qui vaut mieux que sa réputation. Harry obtient d’un ami. Bill Harker, qu’il l’introduise chez Harrison. Il parvient à émouvoir Betty qui lui accordera sa main s’il devient un grand champion. Harrison a organisé une réunion sportive à laquelle prendra part Spencer Weldon, champion amateur de boxe, si redoutable que personne ne veut se mesurer avec lui. Harry Dauboy se propose. Il obtient, secrètement de Spencer qu’il se laisse battre ; en échange de ce service, il l’aidera à conquérir le coeur d’une artiste cinématographique, Mary Crackword, et voici ce qu’il imagine : son ami et complice, Bill Harker, tombera à l’eau, feindra de se noyer et Spencer, héroïque à bon compte, le sauvera sous les yeux de Mary Crackword, enthousiasmée. Malheureusement, Mary Crackword, assoiffée de publicité, ayant eu la même idée que Harry, a déjà obtenu de Bill qu’il se jette à l’eau, afin d’être sauvé par elle, en présence du "Tout-Lido". Spencer, qui ignore cette entente, devance le geste de Mary ; furieuse, l’actrice lui crie son dépit et lui avoue sa supercherie. Spencer s’imagine que Harry l’a trahi : il annule les conventions établies entre eux pour le match et inflige au prétendant à la main de Betty une sévère correction. Betty serait, malgré cette défaite, émue par le courage de Harry si un aventurier — qui se dit être le fameux champion de tennis Gonzalès Rodrigo — ne lui révélait les intentions déloyales de l’apprenti boxeur. Déçue, elle affirme qu’elle ne reverra jamais Harry ; mais le faux Rodrigo et sa complice ont dérobé dans le veston de Spencer la formule qui doit assurer la fortune de Harrison. Celle-ci est retrouvée par Harry Spencer qui, enrichi, n'aura pas de peine à conquérir Mary Crackword et Betty accorde à son amoureux un pardon qu’elle ne songeait guère à lui refuser.

Création: 1/12/1926 - Gaiety Theatre (Londres) - 259 représ.



Musical
0018 - Rio Rita (1927)
Musique: Harry Tierney
Paroles: Joseph McCarthy
Livret: Fred Thompson • Guy Bolton
Production originale: Florenz Ziegfeld
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Rio Rita peut être considéré comme l’un des derniers, grands, «musicale léger» ou «Follies-based». Avec la création de Show Boat () quelques mois plus tard en 1927 — ainsi que l’introduction subséquente des musicals de George Gershwin cette année-là et au début des années 1930 —, le musical américain est devenu beaucoup plus une «pièce de théâtre musical» extrêmement cohérente. Cette forme a atteint sa maturité dans les productions de Rodgers et Hammerstein, en commençant par Oklahoma! () et culminant avec South Pacific ().

Genèse: Création à Broadway (1928) et Londres (1930) Le musical a été créé à Broadway le 2 février 1927 au nouveau Ziegfeld Theatre et, après avoir déménagé au Lyric Theatre puis encore au Majestic Theatre, il a fermé le 7 avril 1928 après 494 représentations, une très longue série à l'époque. Le musical est créée dans le West End de Londres le 3 avril 1930 au Prince Edward Theatre, alors récemment inauguré. Adaptation au cinéma Le musical a été adapté au cinéma en 1929 avec en vedette Bebe Daniels et John Boles avec le duo Wheeler & Woolsey. Suite au succès de ce film, Wheeler & Woolsey ont obtenu d'autres contrats pour jouer dans des comédies. Un autre film basé sur le musical a été réalisé en 1942.

Résumé: Le capitaine des Texas Rangers, Jim Stewart, est à San Lucar au Mexique sur le Rio Grande, déguisé afin d’attraper le célèvre bandit Kinkajou. Là-bas, il tombe amoureux de Rita Ferguson, une fille irlando-américaino-mexicaine qui chante dans l’hôtel local après avoir été déplacée, avec son frère, de son ranch familial. Le général Esteban, gouverneur du district de San Lucar, est également amoureux de Rita et déteste tous les gringos. Il invente un complot pour créer un conflit entre Jim et Rita: il fait douter Rita à la fois de son propre frère, qui pourrait être Kinkajou, et de Jim, qui pourrait espionner son frère en se servant d'elle. Au milieu de toute cette intrigue, Chick Bean, un vendeur de savon, et Dolly, une danseuse de cabaret américaine, arrivent à San Lucar et se marient. À l’insu de Dolly, Chick se rend aussi au Mexique pour obtenir rapidement le divorce de sa première épouse, Katie. Mais quelques heures après le mariage de Chick et Dolly, Ed Lovett, un avocat à la réputation douteuse, informe Chick que son divorce n’est pas reconnu par le gouvernement américain. Des complications s’ensuivent….

Création: 2/2/1927 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 494 représ.



Musical
0019 - Five O'Clock Girl (The) (1927)
Musique: Bert Kalmar • Harry Ruby
Paroles: Bert Kalmar • Harry Ruby
Livret: Fred Thompson • Guy Bolton
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé: Patricia Browne et Susie Snow travaillent au Snowflake Cleaners’ Shop. Mme. Rosalie, propriétaire d’un magasin de couture voisin, informe Pat qu’elle est lauréate d’un prix de beauté et qu’elle deviendra mannequin en chef à l’autre établissement de Rosalie à Pourville-sur-mer. En secret, Pat a eu une « liaison téléphonique » – tous les soirs à 17 h, elle et le riche Gerald Brooks se livrent à une conversation téléphonique sans intérêt – mais ni l’un ni l’autre n’ont jamais rencontré l’autre. Il s’avère que le valet de Gerald, Huggins, a eu une aventure avec Susie Snow, mais Gerald a fait semblant d’être millionnaire. Les rencontres, les confusions, les malentendus et l’inévitable complot des années 1920 d’un collier d’émeraude volé impliquent également l’ancienne fiancée de Gerald, Cora, et son nouvel amant, le Sicilien ardent, Ramon Martinez. Finalement, bien sûr, l’ensemble de la confusion est convenablement et heureusement réglé.

Création: 10/10/1927 - 44th Street Theatre (Broadway) - 280 représ.



Musical
0020 - She's my Baby (1928)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Bert Kalmar • Guy Bolton • Harry Ruby
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

She’s My Baby de Richard Rodgers et Lorenz Hart a été le deuxième des trois musicals créés par le duo à Broadway durant la saison 1927-1928. Il a suivi le gros succès A Connecticut Yankee de deux mois, mais malheureusement n’a pas été accueilli avec le même enthousiasme et a fermé après 71 représentations seulement. Un vrai flop. Mais le duo a rebondi plus tard au printemps avec le succès, il est vrai modéré, de Present Arms.

Genèse: Sur papier, le musical She’s My Baby semblait avoir tout pour lui: une partition de Rodgers et Hart, un livret de Guy Bolton, Bert Kalmar et Harry Ruby, les danseurs Nick Long Jr. et Pearl Eaton, le danseur et comique Clifton Webb, le comique William Frawley, un héros et une héroïne joués par Jack Whiting et Irene Dunne, et surtout l’incomparable clown Beatrice Lillie dans le rôle de la bonne Tilly. Oh, Please! de Vincent Youmans, avec Beatrice Lillie avait été un flop principalement en raison des contraintes imposées par le livret du spectacle. Elle avait dans ce spectacle à la fois des moments comiques et des moments romantiques, et clairement elle assumait moins ce second aspect. Tout le monde semblait d’accord sur le fait que le format de la revue lui convenait nettement mieux car les revues lui fournissaient d’incomparable opportunités comiques sans qu’un livret vienne limiter son expression. Elle s’est pourtant lancé dans l’aventure du musical She’s My Baby avec enthousiasme mais malgré un rôle comique (la bonne Tilly) taillé sur mesure pour elle, She’s My Baby n’a pas fonctionné pour la comédienne et il ne s’est joué que 71 représentations, encore moins que Oh, Please! et ses 75 représentations. En conséquence, Lillie est retournée presque définitivement vers les revues et ne réapparaitra dans un musical de Broadway qu’avec High Spirits en 1964, un peu de quarante ans plus tard! She’s My Baby, qui a ouvert ses portes début janvier 1928, n’a reçu que des avis tièdes, la plupart des blâmes allant au livret et la plupart des éloges allant à Beatrice Lillie. Probablement parce que Rodgers et Hart avaient mis toute leur énergie pour les numéros de spécialité de Bea Lillie, comme l’avoue Rodgers dans son autobiographie. Sa conclusion est très claire : «Il n’y a pas eu de bagarres et ni d’amertume de la part de qui que ce soit. Personne n’était à blâmer, sauf moi, d’avoir participé à un spectacle que j’aurais dû éviter.»

Résumé: Le jeune producteur Bob Martin a besoin d’argent pour créer un spectacle musical, c’est-à-dire mettre en vedette sa petite amie, Polly. Son riche oncle, M. Hemingway, investisseur potentiel, doit être convaincu que Bob vit mainteanat une vie de famile comme il faut. Il dit donc prouver à son oncle qu'il a une femme et un enfant. C'est la seule solution pour obtenir le prêt financier nécessaire à la création de son spectacle. Tilly, la bonne, va lui servir d’épouse, et le bébé du concierge de progéniture. Après des complications, la ruse se termine bien pour tout le monde…

Création: 3/1/1928 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 71 représ.



Musical
0021 - Rosalie (1928)
Musique: George Gershwin • Sigmund Romberg
Paroles: Ira Gershwin • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

L’histoire est celle d’une princesse d’un pays lointain qui vient en Amérique et tombe amoureuse d’un lieutenant de West Point. Il a été produit pour la première fois à Broadway en 1928 au New Amsterdam Theatre et adapté en 1937 au cinéma avec des chansons de Cole Porter.

Genèse: Création Deux mois après Funny Face, dont le succès est moindre qu’espéré, Ziegfeld décide de produire un nouveau musical, Rosalie (du nom de sa mère). Il a embauché son auteur préféré William Anthony McGuire pour rédiger le livret. McGuire a basé son histoire sur des faits réels: le tour du monde accompli par la reine Marie de Roumanie, la princesse Ileana et le prince Nicolas, s'arrêtant à West Point, mais aussi sur l’exploit du vol transatlantique de Charles Lindbergh. Le compositeur choisi par Ziegfeld est Sigmund Romberg. Mais ce dernier, en fonction des délais très courts imposés par le production, prévient qu’il ne parviendra pas à livrer toutes les chansons s’il reste le seul compositeur… Rien n’impressionnant Ziegfeld, ce dernier contacte le jeune George Gershwin qui accepte car, selon ses dires, «j’admire tellement Marilyn Miller (actrice principale et amante de Ziegfeld) et Jack Donahue que j’aimerais tant composer pour eux». Mais Gershwin est déjà sur un autre projet qui se décale et il va devoir revenir sur sa promesse. Ziegfeld va être direct et convainquant en lui envoyant un télégramme très clair: «Après ta promesse et vu les circonstances, Georges, ne penses-tu pas que tu pourrais composer trois ou quatre chanson pour le musical avec Marilyn Miller et Jack Donahue, que nous pourrions spécialement annoncer. Marilyn est si impatiente d’avoir une musique de toi à chanter et à danser, comme tu m’avais promis de le faire.» Gershwin a accepté de participer au spectacle. Loin des trois ou quatre chansons demandées par Ziegfeld, George et Ira en ont préparé au moins 17 et peut-être 3 ou 4 autres de plus – pas toutes utilisées, naturellement. Pour au moins huit d’entre elles, Gershwin a retravaillé des airs antérieurs, remontant jusqu’à «When the Mites Go By» (paroles, Clifford Grey) d’un musical non produit, Flying Island (1922), pour devenir le chœur «When Cadets Parade»; et «Wait a Bit, Susie» de Primrose (1924), avec de nouvelles paroles pour une chanson pour Dick et Rosalie, «Beautiful Gypsy». Il a aussi recyclé ou adapté des chansons de Lady, Be Good! («The Man I Love»), Oh, Kay! («Show Me the Town ») et Strike Up the Band («Yankee Doodle Rhythm»), ainsi que quatre chansons initialement destinées à Funny Face: «Dance Alone with You» (devenant «Ev’rybody Knows I Love Someone»), «When the Right One Comes Along» (devenant «Say So!»), «How long has this been going on?» et «Setting-Up Exercices». George Gershwin et Romberg n’ont co-composé que sur une seule chanson «Under the Furlough Moon». Par contre Ira Gershwin et Wodehouse ont co-écrit de nombreuses paroles de chansons. Try-out à Boston Lors des try-out à Boston au Colonial Theater, le 8 décembre 1927, Ziegfeld annonçait au public présent d’être «judicieux avec vos applaudissements car ils nous permettront de mieux savoir ce qu’il s’agit de couper avant d’arriver à Broadway». Mais le public a applaudi toutes les chansons avec enthousiasme. Une demi-heure de spectacle sera cependant supprimée. Création à Broadway Le musical a été créée à Broadway au New Amsterdam Theatre le 10 janvier 1928 et s’est joué durant 335 représentations. Mise en scène par William Anthony McGuire, la distribution met en vedette Marilyn Miller dans le rôle de la princesse, Frank Morgan dans celui de son père, le roi Cyril, Bobbe Arnst (Mary), Margaret Dale (la reine) et Jack Donahue. Le scénographe, Joseph Urban, et le costumier, John Harkrider, «ont conçu des tableaux de scène élaborés allant d’une place publique... à une salle de bal de West Point ou à une discothèque parisienne.» Michel Fokine chorégraphie le ballet du deuxième acte où il dispose d’un chœur de ballet de 64 danseurs!!! La presse est enthousiaste même si certains sont un peu ironiques comme Alexander Woolcott dasn World: «There comes a time once in every two or three years when the vast stage of that playhouse [the New Amsterdam] begins to show signs of a deep and familiar agitation. Down in the orchestra pit the violins chitter with excitement and the brasses blare. The spotlights turn white with expectation. Fifty beautiful girls in simple peasant costumes of satin and chiffon rush pellmell onto the stage, all squealing simple peasant outcries of “Here she comes!” Fifty hussars in a fatigue uniform of ivory white and tomato bisque march on in column [s/c] of fours and kneel to express an emotion too strong for words. The lights swing to the gateway at the back and settle there. The house holds its breath. And on walks Marilyn Miller.» Autres productions Malgré son succès originel, le musical Rosalie, à l'exception de quelques représentations dans de petites compagnies, n'a jamais été jouée à nouveau. Adaptation au cinéma En 1930, la MGM a engagé Wodehouse pour adapter Rosalie au cinéma pour le réalisateur Marion Davies, mais le projet est finalement abandonné, en partie à cause de l’intérêt déclinant pour les musicals, mais aussi peut-être à cause de l’indifférence de Davies pour l’œuvre. En 1936, après que le retour des films musicaux à la mode, le studio a de nouveau souscrit aux services de Wodehouse pour préparer une adaptation cinématographique. Le premier auteur, William McGuire, maintenant producteur du film, finira par réécrire lui-même le scénario. La MGM a commandé une nouvelle partition à Cole Porter, ce qui semble totalement inexplicable: mettre des chansons de Gershwin à la poubelle! Réalisé par W. S. Van Dyke, Rosalie (1937) met en vedette Nelson Eddy et Eleanor Powell avec Frank Morgan recréant son rôle de Broadway, et Ray Bolger dans le rôle de Donahue. L’histoire est restée très proche de la version de Broadway, reprenant une partie du dialogue original.

Résumé: Acte I Le musical ouvre sur une grande place devant le palais royal dans le pays fictif de Romanza. La foule se rassemble pour attendre l'arrivée d’un héros, le lieutenant aviateur Richard (Dick) Fay, un cadet de West Point («Here They Are»), qui vient rendre visite à une fille qu'il a rencontrée à Paris. Parmi la foule se trouvent deux Américains, l'ancien champion de boxe Michael O'Brien et sa fille, Mary qui attend elle son petit ami Bill, également cadet de West Point et ami proche de Dick. Mary est persuadée que Bill escortait le lieutenant Dick Fay lors de son vol héroïque («Show Me The Town»). Le Royaume de Romanza a pour roi Cyril de Romanza, un coureur de jupons. Son royaume est en grandes difficultés financières. Il tente lors d'une visite aux États-Unis d’obtenir un prêt pour son pays et sa femme projette de marier leur fille, la Princesse Rosalie avec le capitaine Carl Rabisco, fils du riche prince Rabisco et ami de la famille royale. Mais personne ne sait que notre héros aviateur, Dick, vient en fait rejoindre Rosalie, dont il ne connaît pas lui-même la condition de Princesse de Romanza! Lorsque Dick et Rosalie se rencontrent, ils se rendent compte qu'ils sont amoureux («Say So!»), mais quand Dick découvre qu'elle est une Princesse, il entre dans une terrible colère. Tout ce petit monde se rend aux États-Unis. Pendant ce voyage en mer sur le SS Isle de France, Rosalie et Bill se lient d’amitié («Let Me Be a Friend to You»). Dick a entre-temps été promu capitaine («West Point Bugle»). Sur la terrasse de West Point, les cadets saluent la fête royale («West Point March»). Dick et Rosalie ont dépassé le malentendu lié à la condition de Princesse de Rosalie et vivent un parfait amour («Oh Gee!-Oh Joy!»). Mais lorsque Dick rencontre la reine, les choses se passent très mal. Rosalie accepte les ordres de sa m ère d'épouser le capitaine Carl afin d’éviter toute condamnation («Kingdom of Dreams»). Afin d’éviter tout risque inutile, pendant la préparation du mariage entre Carl et Rosalie, la reine décide que Rosalie restera sur le bateau pendant le reste de leur séjour à West Point. Acte II Lors d'un bal à West Point («Opening Valse»), l’autre couple-vedette de ce musical, Mary et Bill, se chamaille à propos de la musique américaine («New York Serenade») que Mary adore. Pendant ce temps, le roi Cyril de Romanza en profite pour flirter avec différentes femmes («The King Can Do No Wrong»). Mary et Bill règlent leur désaccord sur la musique («Ev'rybody Knows I Love Somebody»). Rosalie, aidée de Bill, quitte sa retraite forcée sur le bateau et rejoint la salle de bal, déguisée en cadet («Follow the Drum»). Tous ses événements poussent Mary, isolée, à réfléchir sur la nature et la véracité des sentiments qu’elle a pour Bill («How Long Has This Been Going On?»). Rosalie, toujours en cadet, se réfugie dans la chambre de Bill. Dick et Rosalie se rendent compte que tant que Rosalie aura des obligations royales, leur relation sera impossible. Bill va leur donner un conseil pour le moins audacieux: retourner tous les deux à Romanza et tenter de lancer une révolution pour forcer le roi Cyril à abdiquer, ce qui libérerait Rosalie de facto de ses fonctions royales. La révolution échoue et les deux sont exilés à Paris. Au « Ex-Kings’ Club » à Paris, d’anciens monarques européens se rassemblent ( «At the Ex-Kings’ Club» ou «Tho’ Today We Are Flunkeys Simply»). Rosalie et un corps de ballet se produisent et divertissent l’assemblée («The ballet of flowers»). Coup de théâtre : le Roi Cyril annonce avec joie son abdication et autorise les fiançailles de Dick et Rosalie (« Finale »).

Création: 10/1/1928 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 335 représ.



Musical
0022 - Girl Crazy (1930)
Musique: George Gershwin
Paroles: Ira Gershwin
Livret: Guy Bolton • John McGowan
Production originale:
8 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

"Girl Crazy" was written during the Depression, partly in an attempt to lighten the spirits of its audiences. Although the plot is frothy, the musical score is exquisite and features such enduring and beloved standards as "Embraceable You" and "I've Got Rhythm."

Genèse: The musical opened at the Alvin Theatre on October 14, 1930 and closed on June 6, 1931 after 272 performances. It was directed by Alexander Leftwich, with choreography by George Hale and sets by Donald Oenslager. This musical made a star of Ginger Rogers, who, with Allen Kearns, sang "Could You Use Me?" and "Embraceable You" and, with Willie Howard, "But Not for Me". Ethel Merman, in her Broadway debut sang "I Got Rhythm", "Sam and Delilah", and "Boy! What Love Has Done To Me!" and "became an overnight sensation...that launched her fifty year career." Also of note is the opening night pit orchestra, which was composed of many well-known jazz musicians, including Benny Goodman, Gene Krupa, Glenn Miller and Jimmy Dorsey. "The score was one of the Gershwins' best" according to theatre writer Ken Bloom. In 1992 it was produced with a new title as the stage musical Crazy for You. The show was heavily revised, with a completely new plot, and songs from other Gershwin shows added. "Musicals Tonight!", New York City, presented a staged concert in September 2001. An abridged version of Girl Crazy was presented at the Kennedy Center in Washington, DC October 2–5, 2008 as part of their Broadway: Three Generations production. Max von Essen played Danny, Jenn Colella played Molly, and Randy Graff played Kate, directed by Lonny Price. The New York City Center Encores! staged concert was held in November 2009. Directed by Jerry Zaks, it starred Ana Gasteyer, Marc Kudisch, Becki Newton, and Wayne Knight.

Résumé: According to his father, Danny Churchill Jr. too focused on girls and parties. Thus, Danny’s father ships him off to a mostly male town in Arizona with the goal of getting Danny’s attention focused on more serious matters. However, soon after arriving, Danny falls in love with the local postmistress, Molly Gray. He wins Molly’s affections – but can he beat off a New York rival?

Création: 29/9/1930 - Shubert Theatre (Philadelphia) - 272 représ.



Musical
0023 - Anything goes (1934)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
14 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Commentaire  Génèse  

Genèse: Producer Vinton Freedley came up with the idea for the show as he was living on a boat at the time. He left the US to avoid his debts and used a boat as his residence. Freedley picked Guy Bolton and P. G. Wodehouse to write the book, and Ethel Merman to star in the production. The original plot was a comedy about a mad bomber running loose on an ocean liner. Freedley was not happy with the script and found it difficult to make changes when Bolton and Wodehouse sailed for Europe. In an odd turn of events, as rehearsals began, the passenger ship, the SS Morro Castle, sailing from Havana to New York on September 8, 1934, caught fire and burned. The disaster killed a total of 137 passengers and crew members before beaching herself near Asbury Park, New Jersey. This was the excuse that Freedley needed to completely revamp the show. He maintained that the tragedy made the plot of the show seem insensitve and that this would not work well with public opinion. As a result, the book was almost entirely recreated by the show's director, Howard Lindsay and press agent, Russell Crouse (who became lifelong writing partners as a result). They revised the script, finishing the last scene on the train to Boston, where the show was to open before hitting Broadway. The show opened on November 21, 1934, about two and a half months after the SS Morro Castle disaster. There is a legend behind the name of the show and the title song. It is said that at a late night production meeting where the show was being reworked, one of the overly-tired production team members said in frustration "And just how in the hell are we going to end the first act?!" "At this point," responded one of the producers, "anything goes!!" The show became a big hit and the confusion really begins. Two years later, the 1936 film version of Anything Goes hit the theatres and held little resemblance to the stage production. The book and score were dramaticaly changed with only two of the original songs included. Additional songs were included by Hoagy Carmichael and other composers. 18 years later in 1954, the television version changed the plot again and changed the songs again to include more of the original score than the movie version along with songs from other Cole Porter shows. The second movie version was filmed in 1956 and the book was drastically changed once more with additional songs by Sammy Cahn and James Van Heusen. The second film named Anything Goes forced the first film version (1936) to be renamed Tops Is The Limit. An Off-Broadway revival of Anything Goes opened on May 15, 1962 at the Orpheum Theatre. It starred Hal Linden as Billy Crocker and Eileen Rodgers as Reno Sweeney. The stage script was revised and incorporated several of the changes from the movie versions. The minor character named Erma was expanded and her name changed to Bonnie. This revival also added several songs from other Porter shows that came after the original production of Anything Goes. From the 1930 musical, The New Yorkers, came the song "Take Me Back to Manhattan," from the 1934 musical, Red Hot and Blue, came the song "It's De-Lovely," from the 1939 musical, DuBarry Was a Lady, came the song "Friendship," and from the 1929 musical, Paris, came the song "Let's Misbehave". In October 19, 1987, a major revival of Anything Goes opened on Broadway at the Vivian Beaumont Theatre, with Patti Lupone in the role of Reno Sweeney and ran for 784 perfomances. The book was revised by Timothy Crouse and John Weidman. This production opened in London at The Prince Edward Theatre the following year.

Résumé: Billy Crocker est monté clandestinement à bord du navire de croisière « S.S. American » afin de tenter de reconquérir celle qu’il aime, Hope Harcourt, mais qui doit se marier avec un autre, le riche Lord Evelyn Oakleigh. Billy est soutenu par Reno Sweeney, une chanteuse qui tient toujours tendrement à lui, et par un autre passager clandestin, Moonface Martin, un gangster de second rang qui essaie d’échapper au FBI. Après des difficultés et des rebondissements, l’amour finira par triompher. La croisière s’achèvera par plusieurs mariages, dont certains inattendus.

Création: 21/11/1934 - Neil Simon Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0024 - Bobby get your Gun (1938)
Musique: Jack Waller • Joseph Tunbridge
Paroles: Bert Lee • Clifford Grey • Desmond Carter
Livret: Bert Lee • Fred Thompson • Guy Bolton
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Genèse:

Résumé: Bobby Lockwood is the presumed heir to the Earldom of Lockwood, but to prove his claim he must produce his birth certificate. Since Bobby’s father was a gangster in Cuba, that is where the birth certificate will be - hence Bobby and his valet, Pettick, together with his Aunt Prunella, journey to Havana to retrieve this vital document. Once in Cuba Bobby meets Lupe, the gangster’s moll, a cabaret performer who leads them all in the Conga dance, and Bobby falls in love with Rita, the wine waitress at the Santa Margherita Inn (who inevitably by the end of the show will become the new Countess of Lockwood!). However, the birth certificate has already been stolen by the gangster Flash Tomkins, in pursuit of whom Bobby and Pettick end up on board the lie de Martinique, where to escape detection they pretend to be penguins and frighten off a gunman by pretending to be ghosts. With the birth certificate finally in his possession, Bobby is back in his new stately home where he gives “an inimitable representation of a mad peer mounting an invisible horse” before the whole show ends with a grand wedding scene.

Création: 7/10/1938 - Adelphi Theatre (Londres) - 92 représ.



Musical
0025 - Walk with Music (1940)
Musique: Hoagy Carmichael
Paroles: Johnny Mercer
Livret: Alan Prescott • Guy Bolton • Parke Levy
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Genèse:

Résumé: Il s'agit de l’histoire assez commune de trois jeunes femmes à la recherche de maris riches. Les sœurs Gibson (Pamela, Rhoda et Carrie) mettent en commun leurs ressources et quittent leur ferme du New Hampshire pour les grandes villes de New York, Palm Beach et La Havane, où elles espèrent accrocher des maris millionnaires. Pamela se pose comme une débutante de la société, Rhoda prétend être sa bonne, et Carrie son chaperon. Elle vont croiser de nombreuses romances (des hommes millionnaires et des hommes à revenu modeste) et une fin heureuse est promise à la fin!

Création: 4/6/1940 - Ethel Barrymore Theatre (Broadway) - 55 représ.



Musical
0026 - Hold On to Your Hats (1940)
Musique: Burton Lane
Paroles: E.Y. Harburg
Livret: Eddie Davis • Guy Bolton • Matt Brooks
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Le retour d'Al Jolson à Broadway après 9 ans où il s'est consacré au cinéma…

Genèse: "Hold On to Your Hats" avait tous les ingrédients pour devenir un gros succès dont le retour d'Al Jolson à Broadway après neuf ans (il y était apparu pour la dernière fois en 1931 dans "The Wonder Bar"). Le musical a reçu de bonnes critiques, les chansons étaient populaires auprès du public, et donc une longue série d’un an ou plus n’était pas improbable. Le musical allait être joué à guichets fermés ou presque, et le soir de l’ouverture, les meilleurs sièges se sont vendus 8,80$ chacun. Mais au fur et à mesure que la sértei de représentations progressait et que l’hiver approchait, Al Jolson, l'interprète, trouvait le temps new-yorkais trop rude pour sa santé et Al Jolson, le coproducteur, décida d'arrêter les représentations.

Résumé: Le livret loufoque était centré sur la plus grande star de la radio, The Lone Rider (Al Jolson). Son image d’un cow-boy dur et macho (qui hurle « Hi-yo, Goldie » à son cheval) masque le fait qu’il n’a jamais été plus à l’ouest que le New Jersey et s’évanouit au son des coups de feu. Lorsque le Vieil Ouest de 1940 est menacé par le bandit Fernando (Arnold Moss), The Lone Rider se retrouve élu comme le héros improbable qui doit capturer cette vermine. Au pays des coyotes, il rencontre la propriétaire d'un ranch, Mamie (Martha Raye), et d’autres perssonages (y compris un Indien nommé Pancho [Bert Gordon, alias The Mad Russian] qui arbore un accent East Side). Et le méchant Fernando est bien sûr traduit en justice. Vers la fin du spectacle, pendant la séquence « Broadcast », Jolson chantait un medley de ses succès populaires: « April Showers » (rajoutée dans l'US Tour de "Bombo" en 1921; paroles de B. G. [Buddy] De Sylva, musique de Louis Silvers); « Sonny Boy » (tirée film de 1928 "The Singing Fool"; paroles de Lew Brown, B. G. [Buddy] De Sylva, et Jolson, musique de Ray Henderson); « Swanee » (Capitol Revue aka Demi-Tasse Revue [1919], et plus tard rajouté dans la tournée nationale de "Sinbad" [aussi 1919]; paroles d’Irving Caesar, musique de George Gershwin); et « You Made Me Love You (I Didn’t Want to Do It) » (deuxième édition du "Honeymoon Express" [1913]; paroles de Joseph McCarthy, musique de James V. Monaco). Il aurait également chanté « My Mammy » (rajouté dans la tournée de "Sinbad" en 1919; paroles de Joe Young et Sam M. Lewis, musique de Walter Donaldson).

Création: 11/9/1940 - Shubert Theatre (Broadway) - 158 représ.



Film
0027 - Till the Clouds Roll By (1947)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Dorothy Fields • Guy Bolton • Ira Gershwin • Jerome Kern • Oscar Hammerstein II • Otto Harbach • P. G. Wodehouse
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Till The Clouds Roll By est un film musical américain Technicolor de 1946 par Metro-Goldwyn-Mayer. Il s'agit d'un biopic fictif du compositeur Jerome Kern, interprété par Robert Walker. Kern était à l'origine impliqué dans la production, mais est décédé avant qu'elle ne soit terminée. Il présente un large casting de stars musicales bien connues de l'époque qui apparaissent en interprétant les chansons de Kern. C'était le premier d'une série de biopics MGM sur les compositeurs de Broadway; il a été suivi par Words and Music (Rodgers et Hart , 1948), Three Little Words (Kalmar et Ruby, 1950) et Au fond de mon cœur (Sigmund Romberg, 1954).

Genèse:

Résumé: Le 27 décembre 1927, le soir de Première de son dernier et plus élaboré musical, Show Boat (), le célèbre compositeur Jerome Kern visite le quartier où il a commencé sa carrière de nombreuses années plus tôt. Alors qu’il est assis dans sa limousine avec son chauffeur, Jerome se souvient de ses débuts comme jeune auteur-compositeur et du jour où il est arrivé chez le compositeur James I. Hessler (Van Heflin) en quête de conseils professionnels. Alors qu’il se prépare à partir pour l’Angleterre pour écrire une symphonie, Van Heflin dit à Kern qui se présente chez lui, qu’il part parce qu’il est désillusionné par la médiocrité de la musique américaine. Van Helfin rejette Kern, voyant en lui un de ces nombreux paroliers qui viennent lui demander conseil. Mais Van Helfin va changer d'avis lorsqu'il entendra l’une des magnifiques mélodies de Kern. Alors que la jeune fille de James, Sally, et Kern jouent la chanson pour lui, Van Helfin se rend compte que son visiteur est destiné à devenir un grand compositeur. Les deux compositeurs deviennent rapidement amis, et avant que Van Helfin ne parte pour l’Angleterre, il conseille à Kern de «voir grand» et de ne pas perdre son temps à écrire des chansons frivoles. Kern prend le conseil à cœur, mais devient de plus en plus découragé par son incapacité à vendre ses œuvres. Après avoir conclu que Broadway n’est plus accueillant pour les compositeurs américains, il décide de tenter sa chance en Europe et part pour l’Angleterre. Kern retrouve Van Helfin et Sally, qui appelle Jerome Kern: «Oncle Jerry». Ils passent un bel après-midi dans une foire. Là, Kern imagine d’utiliser le rythme des balançoires pour une chanson qu’il a écrit. L’idée est immédiatement incorporée dans un spectacle musical produit par George Edwards. Après le spectacle, Charles Frohman, producteur de théâtre new-yorkais, lui demande d’écrire quatre chansons pour son prochain spectacle à New York. Un jour, alors qu’il parcourt la campagne anglaise à vélo, Jerome rencontre et tombe instantanément amoureux d’une jeune femme nommée Eva. Une romance entre les deux s’épanouit, mais Jerome se retrouve bientôt sur un bateau à destination de l’Amérique, où les répétitions pour le nouveau spectacle de Frohman vont bientôt commencer. Le premier spectacle de Jerome à Broadway, The Girl from Utah () s’avère un grand succès. Très vite, Kern et Van Heflin collaborent sur une partition complète pour un nouveau spectacle. Pour mener le projet à loin, Frohman part pour l’Angleterre à la recherche de nouveaux talents. Kern n'a pas le temps de l'accompagner. En route pour l’Angleterre, le navire de Frohman, le Lusitania, coule, torpillé par la marine allemande le 7 mai 1915. Frohman périt comme 1.200 passagers de ce bateau. Après avoir reçu des encouragements du compositeur Victor Herbert, Jerome reprend son travail et compose un succès de Broadway après l’autre. Kern revient finalement en Angleterre et épouse Eva. Le temps passe, et Sally, maintenant actrice en herbe, obtient son premier rôle dans le nouveau musical de Kern, Sunny (). Cependant, lorsque le producteur du spectacle impose que la chanson-titre soit retirée à Sally au profit de Marilyn Miller, Sally abandonne Kern et son père. Peu de temps après, James Van Heflin meurt d’une maladie cardiaque. Après la mort de son mentor, Jerome Kern perd la volonté de composer de nouvelles chansons, mais sa désillusion s’estompe rapidement lorsqu’il voit Sally chanter dans une discothèque à Memphis. Jerome Kern est engagé pour composer des chansons pour la prochaine production de Victor Herbert, Show Boat (). Jerome sort alors de sa rêverie et est conduit par son chauffeur à une fête pour célébrer le succès de Show Boat (). La renommée de Jerome l’amène finalement à Hollywood, où il est surpris, mais heureux, d’apprendre que Sally a été choisie pour chanter une chanson qu’il a écrite pour un film.

Création: 3/1/1947 - *** Film (***) - représ.



Film
0028 - Words and Music (Film) (1948)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Fred F. Finklehoffe • Guy Bolton • Jean Holloway
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Words and Music est un film musical biographique américain de 1948 basé sur le partenariat créatif du compositeur Richard Rodgers et du parolier Lorenz Hart.

Genèse: C'était le deuxième d'une série de biopics MGM sur les compositeurs de Broadway; il a été précédé de Till the Clouds Roll By () (Jerome Kern, 1946) et suivi de Three Little Words () (Kalmar et Ruby, 1950) et Deep in My Heart () (Sigmund Romberg, 1954).

Résumé: Le parolier en herbe Lorenz "Larry" Hart a besoin d'un compositeur pour sa musique. Herb Fields le présente à Richard "Dick" Rodgers et un partenariat est né en 1919. Ils luttent pour réussir… Mais Dick finit par abandonner pour vendre des vêtements d'enfants. Larry est impressionné par la chanteuse Peggy Lorgan McNeil, personnellement et professionnellement. Mais lorsqu'enfin un spectacle de Dick et lui est enfin programmé à Broadway, la promesse à Peggy de jouer le rôle principal est ruinée car Joyce Harmon est embauchée pour jouer le rôle. Dick est attiré par Joyce, mais est jugé trop jeune pour avoir une relation avec elle, puis trop vieux pour une autre femme qu'il rencontre, Dorothy Feiner. Le duo est en pleine réussite avec une série de chansons à succès mais aussi des spectacles qui triomphet à Brodway. Mais Larry semble incapable de profiter de son succès. Après avoir combattu la dépression, les choses commencent à s'améliorer pour Larry dès que Judy Garland accepte de faire un film avec de la musique de Rodgers et Hart. Larry achète une maison en Californie mais ne peut se débarrasser de son chagrin, même après que Dorothy ait épousé Dick et invité Larry à partager leur maison. Larry assiste à leur dernier spectacle à New York , puis s'effondre et meurt à l'extérieur du théâtre. Dick présente un hommage à la carrière de Larry.

Création: 31/12/1948 - *** Film (***) - représ.



Musical
0029 - Ankles Aweigh (1955)
Musique: Sammy Fain
Paroles: Dan Shapiro
Livret: Guy Bolton
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Genèse: By 1955, audiences had become accustomed to book musicals that seamlessly integrated dialogue scenes with musical numbers, so this throwback to vaudeville-style entertainment, complete with burlesque jokes, chorus girls, and impersonations of Marlene Dietrich and Zsa Zsa Gabor, was an anomaly for the times. Rodgers and Hammerstein invested in the show but made no creative contributions. During rehearsals, lead comic Myron McCormick was replaced by Lew Parker, and Sonny Tufts was fired in New Haven. Jerome Robbins spent two weeks revamping the show in Boston, to little avail. The Broadway production, directed by Fred F. Finklehoffe and choreographed by Tony Charmoli, opened on April 18, 1955 at the Mark Hellinger Theatre, where it ran for 176 performances. The cast included real-life sisters Jane and Betty Kean as Wynne and Elsey, Mark Dawson as Bill, and Thelma Carpenter as featured singer Chipolata. The producers immediately posted the closing notice, but Mark Hellinger owner Brady Farrell decided to keep the show running with his own financing. Broadway columnists Walter Winchell and Ed Sullivan's glowing reports failed to generate much business, and when salaries were cut to keep losses to a minimum, most of the major players quit in protest. After struggling for five months, the show finally closed at a loss of $340,000, $65,000 more than its initial investment.

Résumé: The plot centers on Hollywood starlet Wynne, who violates a clause in her contract by marrying Navy flyer Bill while filming a movie in Sicily. With the aid of her sister Elsey and two of her husband's service buddies, Wynne disguises herself as a sailor and stows away on his ship. When they reach Morocco, Bill finds himself accused of participating in an espionage ring, and he and his bride must find a way to absolve him of the charges so they can live happily ever after.

Création: 18/4/1955 - Mark Hellinger Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0030 - Top Speed (16929)
Musique: Harry Ruby
Paroles: Bert Kalmar
Livret: Bert Kalmar • Guy Bolton • Harry Ruby
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: The story centered on Wall Street clerks Elmer Peters (Lester Allen) and Gerry Brooks (Paul Frawley) who vacation above their means at Onawanda Lodge, an exclusive vacation spot for millionaires located in the Thousand Islands and a stone’s throw from the Canadian border. Everyone assumes the boys are rich, and soon the fellows meet and fall in love with the wealthy Virginia Rollins (Irene Delroy) and Babs Green (Rogers). Gerry and Virginia team up, as do Elmer and Babs, but complications arise when Gerry is asked to pilot the speed boat owned by Virginia’s father in an international boat race. Gerry is then approached by a rival of Virginia’s father who promises him $50,000 if he’ll throw the race. He accepts $25,000 instead, but wins the race anyway. When news of the bribe comes to light, he blithely states that he accepted it because if he’d turned down the money the rival would have come up with another scheme to throw the race. Arthur Pollock in the Brooklyn Daily Eagle observed that Gerry’s conduct is excused because “everybody seemed to think that was perfectly all right.”

Création: 25/12/16929 - Richard Rodgers Theatre (Broadway) - 104 représ.